jeudi 20 août 2009

Encore un peu, siouplait.


Pendant que certaines rosifient les estivales, suivez mon regard concupiscent, je reverdis dans les estives du pays.

Derniers instants de bonheur champètre avant d'affronter la fureur de la rentrée.

Les cafés du matin avec les anciens du village, du fromage de berger sans terre dégusté dans un cayolar entre Ahuski et Béhorléguy, un p'tit coup de blog à la terasse de Sotua qui offre le wi-fi sous les parasols Kronenbourg, et trois bons gros bouquins, voila ce dont j'avais besoin

samedi 8 août 2009

Max la menace

Parce que rien ne vaut un petit coup de romantisme>

Elles sont bonnes aussi.

Chaud devant, Au revoir Simone, et en voiture pour un p'tit tour au royaume des coeurs d'artichaut.






Ad vitam eternouam


    Vous ne le savez peut-être pas puisque vous êtes toujours sur Facebook, mais tout ce que vous tapotez, éditez, ou publiez sur ce zéro social est susceptible de se retrouver un jour en première page du dépliant touristique de Vichy Saint-Yorre, pour ceux qui ont bonne mine, ou de la troupe des Scouts Unitaires de Sainte Geneviève des Bois pour ceux qui ont l'air abrutis.

Perso, j'assume et dans mes conditions d'utilisation j'ai décoché la case donnant droit aux administrateurs de ce site d'utiliser mes conneries. 
Mais bon en fait, c'est plus pour rigoler, car bientôt je serai mort, et à ce moment là je suis sûr que je m'en ficherai un peu. 

Je ne sais pas pourquoi mais tout d'un coup, je sens poindre aux bouts de vos lèvres tremblantes cette question existentielle bleue : 

que deviennent les comptes facebook quand on est mort ? 

Bon d'abord il faut savoir que grâce à l'alerte anniversaire, vous ne mourrez jamais vraiment sur Facebook. 
Rassurez-vous, on pourra toujours vous poker, au moins ce jour là. 
De même vos amis bien intentionnés pourront toujours écrire sur votre mur pour vous laisser des encouragements, des bons voeux, pour les plus sympas, des photos de vos exploits éthyliques passés pour les soiffards nostalgiques de leur foie de 20 ans, ou votre avis de décès pour les plus au jus.

Étonnamment, très peu de gens se sont interrogés sur un problème bien plus grave : 

que deviendront les comptes facebook après la disparition de la race humaine ?

Comme vous le savez si vous suivez attentivement l’actualité, et contrairement à ce que j'avais pû écrire il y a quelques mois, (mea culpa mais pas que-au cimetière-non plus), en septembre, nous allons tous mourir de la grippe cochonne et les furets vont prendre le contrôle de la planète. 

Certes, il leur faudra un peu de temps pour s’organiser une chouette civilisation.
Ensuite, ils vont commencer à s’interroger sur le passé. 

Pas forcément par souci de ne pas répéter les mêmes erreurs, mais surtout parce qu’ils sont très curieux : ne dit-on pas fouineur comme un furet ? 

Donc ils vont s’intéresser à tout ce qui nous concerne (et qui ne se ronge pas), un peu comme vous ne pourriez pas vous empêcher de mettre votre nez dans les affaires qu’un ancien locataire aurait oublié dans votre nouvel appartement. 

Un jour, ils découvriront l’usage des ordinateurs et, pour peu qu’il y ait un accès wifi non sécurisé non loin de leur tanière, internet. 

Ok, il leur faudra quelques années pour réussir à déchiffrer nos langues, avant qu’il ne se demande qui est ce M.Bayrou qui a deux fois plus de fans que le célèbre Eric Le BLAY. 
Et c’est justement là que le bât blesse : pendant ce laps de temps, ils se marreront bien en regardant les 425 photos de la soirée années 80 de Manu au Cap-Ferret, ils ont dû bien s’amuser à cette soirée, enfin pendant les 9 minutes 21 où personne ne prenait de pose. 

Tout facebook s’offusque parce qu’une pub pour des chips au fromage pourrait donc théoriquement utiliser insidieusement la photo de Didier Duval, ton pote de 8ème que tu n’as plus revu depuis, alors que tout le monde sait qu’il est allergique au fromage, mais personne, personne, ne réclame une option pour protéger nos photos contre ces salauds de furets.

Enfin bon, moi je vous conseille de laisser vos dernières volontés numériques chez votre notaire, avec tous les codes d'accès à vos emails et comptes Facebook afin que vos héritiers puissent vous débrancher une bonne fois pour toute. 

Cela vous évitera d'être invité pour une soirée Halloween à l'Oenolimite alors que vous serez en train de vous faire picorer la cervelle par les asticots.
Quoique...

vendredi 7 août 2009

Basque c'est comme ça.


"T'es con ou t'es basque ?".

Il se trouve que, grâce à certains de mes ancêtres, je suis un peu basque, donc j'aurais tendance à répondre que oui je le suis. 
Basque.

Mais pour la majorité de la population mondiale de la terre qui, il faut bien le reconnaitre est majoritairement composée d'étrangers pas de chez nous, la réponse sera plutôt " je suis con ".