mercredi 30 novembre 2011

Cette nuit j'ai rêvé que j'étais Patrick Swayse dans Point Break.
A mon réveil, j'avais juste du vague à l'âme.

mardi 29 novembre 2011

Cette nuit j'ai rêvé que j'étais poursuivi par un huissier de justice.
A mon réveil, j'étais heureux d'avoir encore mes cartons pour me couvrir.

lundi 28 novembre 2011

Cette nuit j'ai rêvé que Joe-Wilfried refusait de partager son goûter avec Roger dans la cour de récré. 
A mon réveil, j'avais enfin compris pourquoi un plat de kinder bueno se mange froid.

dimanche 27 novembre 2011

Cette nuit j'ai rêvé que j'étais prof de géographie et que je collais toute la classe.
A mon réveil j'avais une belle carte de France sur les draps.

samedi 26 novembre 2011

Cette nuit j'ai rêvé que j'étais un escargot.
A mon réveil, j'avais bavé partout sur mon oreiller.

vendredi 25 novembre 2011

Cette nuit j'ai rêvé que j'étais un manchot. Je traversais la banquise, trouvait du poisson sous un iceberg, le ramenais à ma compagne manchote après avoir échappé à des chasseurs esquimaux et évité de me faire englué dans une nappe de pétrole flottante. A l'arrivée, j'ai du gueuler super fort avec mon poisson dans le bec, pour appeler ma manchotte qui se trouvait au milieu de milliers de manchots identiques au milieu d'une tempête de neige. Je n'arrivais pas à lui faire signe avec mes nageoires ridicules.
A mon réveil, j'ai tout remis à demain.

jeudi 24 novembre 2011

Végétarien de bon.

Hier soir, j'ai dîné avec une fille.

Non, je n'ai pas mangé la fille pour mon dîner.

Pourtant, bien que haute comme trois pommes, avec ses yeux pistaches  en amandes, ses jolis petits seins en poire, son teint de pèche, et ses lèvres rouges comme de bonnes fraises, avec elle les cinq fruits et légumes je les aurai bien dévoré plusieurs fois par jour !

Bref, je l'ai seulement invité, nous avons dîné ensemble.

Enfin presque.

Oui parce que la fille en question était végétarienne.

Qu'est-ce que j'en savais moi qu'elle végétait ? Rien. 

Alors évidemment l'inviter dans un resto spécialisé dans le boeuf, ça vaut pas tripette vous voyez ? 

Du coup, elle a juste pris une petite salade, et moi voulant ménager la chèvre et le choux, et ne pas la faire poireauter pendant que je m'enfilais un bon tartare par exemple, j'ai pris pareil.

Je voulais pas en faire tout un fromage et lui rentrer dans le lard, mais j'en avais un peu gros sur la patate, et surtout une faim de loup en sortant de là.

Cherry on the cake, elle m'a pris pour une bonne poire : elle m'a planté là, comme un rond de flan, après m'avoir raconté des salades sur un réveil matinal prévu, un truc à la noix. 
Je ne sais pas si c'est mon physique d'asperge, ou mon bronzage de navet, ou encore le fait que je n'ai pas un radis ou que je ne sois pas une grosse légume, en tout les cas cela a été choux blanc sur toute la ligne.

Ils ont quoi comme problème les végétariens, hein ? 

Je veux bien croire que les pandas soient mignons tout plein, mais de là à adopter leur régime alimentaire et ne grignoter que des feuilles, faut pas pousser les bambous.

Qu'ils ne viennent pas me raconter qu'il s'agit d'une question d'éthique, que les animaux sont tués de façon inhumaine, ou qu'ils sont maltraités dans des élevages aux allures de camps de concentration. 
Oui cela existe, je ne l'ai jamais vu de mes yeux, mais ils l'ont dit à la télé alors c'est sûrement vrai. 

Dans ma campagne, il y en a plein des animaux.
Ils broutent peinard Bernard, de la bonne herbe, bien verte et grasse, pour laquelle je suis certain que ma végétarienne serait prête à toutes les compromissions, surtout les plus basses. 

Et dans les élevages intensifs j'ai du mal à croire qu'une truite ou un canard soit conscient qu'il existe un monde de bisounours où ils pourraient être libres comme l'air. 
Surtout la truite.
Un monde où ils devrait trouver à manger, échapper aux prédateurs, protéger leurs petits et les nourrir, se trouver des abris pour l'hiver, ne pas manger la pomme, etc...

Non, ils sont logés et nourris pour pas un rond et en plus on les incite fortement à s'accoupler. 

J'en connais plus d'un qui s'en contenterait.

C'est vrai que, dans l'absolu, il est regrettable que les vaches n'aient pas vécu dans des cinq étoiles, posé leur bouse dans des toilettes dorées, roulé en Aston Martin, n'aient pas eu de séance de manucure hebdomadaire ou de coach californien body buildé. 

Hé ! Revenez sur terre les doux rêveurs !
Les vaches ne sont pas nos amies.

Généralement ces même végétariens altermondialistes détestent également les privilégiés qui mènent ce train de vie. A croire qu'ils préfèrent les animaux aux hommes. Certes les bêtes sont généralement plus stable émotionnellement que nos congénères et certains zoophiles vous diront que c'est   beaucoup moins fatigant que de supporter une femme, mais tout de même...

Certains avanceront des principes religieux pour justifier de leur régime alimentaire d'herbivore.
Si vous mangez la vache sacrée vous vous retrouverez en enfer, avec tous les obèses accros aux Big Mac.

C'est vrai que cela peut faire flipper grave. 

Cependant, j'ai remarqué que les dieux, de n'importe quelle marque, prône à un moment ou un autre, la théorie du pardon, et du rachat. Peut-être que finalement le purgatoire n'est qu'un centre de purge, comme une cure thermale mais terminale, pour laver notre estomac de toutes les protéines animales qui y végètent.

Il y a déjà suffisamment de régimes proposés tous les mois dans Cosmopolitain, pour aller en plus  s'enquiller des préceptes sanitaires édictés par des types qui sont souvent plutôt bien portant...

Mais après tout  si vraiment vous avez envie que l'on vous impose de bouffer des flageolets, libre à vous. Moi cela m'a déjà assez couru sur le haricot quand j'étais petit.

Chacun sa soupe.

Non, vos habitudes alimentaires ne définissent pas, et ne modifient en rien, vos qualités d'homme ou de femme.

Sauf si vous êtes végétarienne bien sur.

mercredi 23 novembre 2011

Cette nuit j'ai rêvé que j'étais un ballon baudruche qui violait un hérisson.
A mon réveil, j'étais crevé.

mardi 22 novembre 2011

Cette nuit j'ai rêvé que je mangeais une saucisse géante.
A mon réveil, mon oreiller avait disparu.

lundi 21 novembre 2011

Cette nuit j'ai rêvé que j'était un termite qui dansait la bourrée.
A mon réveil, j'avais la gueule de bois.

dimanche 20 novembre 2011

Cette nuit j'ai rêvé que j'étais aussi rapide qu'une calculatrice.
A mon réveil, j'étais toujours aussi lent, mais j'avais la varicelle.

jeudi 17 novembre 2011

Blogs pas glops

Cela faisait un moment que je n'avais pas été me promener sur le blog Nicolas 2012, où Charles, alias Mathieu, que l'on pourrait qualifier de grossier anar tant son discours caricatural se veut nihiliste et haineux. 

Et bien, je me suis aperçu que les quelques commentaires que je m'étais amusé à laisser pour attiser la bête, ont, pour la plupart ,été supprimés, tout comme ceux, pourtant corrects, mais virils, laissés sur le site du Front National 33.

De là à dire que les deux partagent des valeurs communes, il n'y a qu'un pas que je franchis allègrement. Quel intérêt de laisser la possibilité de commenter des articles si c'est pour effacer ceux qui ne vous conviennent pas ?

Au FN, c'est simple aucun commentaire du tout n'est toléré, comme ça pas de jaloux. 

Chez Charles, coutumier de cette méthode depuis son précédent blog, des personnages fictifs laissent un os à ronger de temps en temps, permettant à son, ou ses auteurs de renchérir dans la bêtise crasse. Parfois un quidam pétri d'angélisme, comme je le fus un temps, se laisse avoir par le procédé et s'en suit un lynchage systématique à la rhétorique répétitive, donc vite lassante.

Un lecteur averti, s'il venait de temps en temps lire mes pages, me dirait qu'il n'y a pas plus de commentaires chez moi. 
Exact, et ce n'est pas faute de censurer systématiquement. 
C'est tout simplement que mon lecteur averti est trop inverti, ou qu'il n'estime pas nécessaire de commenter, ou bien qu'il ne sait ni lire, ni écrire, ou encore qu'il est manchot et ne dispose pas d'un clavier pédestre, ou enfin qu'il préfère aller voir d'autres blogs.

Peu importe, l'écriture c'est surtout se parler à soi-même, avec éventuellement le vague espoir d'être entendu. N'ayant rien de particulier à dire ou à revendiquer, n'oeuvrant pour aucune secte, parti politique, compagnie d'assurances ou calculette, je n'ai aucun impératif de résultat.

Concernant les deux blogs cités plus haut, la curiosité étant un vilain défaut, je ne peux qu'y succomber. Cela m'amène donc, de temps en temps, à aller voir où ils en sont. 
Je pourrai certes me dispenser de donner mon avis sur certains sujets abordés, mais un plaisir pervers me pousse.

A moins que ce soit l'espoir de les amener à réfléchir, ou à plus de bonhomie, voir les deux, "la gentillesse c'est le début de l'intelligence" (Voltaire).

Cherry on the cake, l'espoir fait vivre.

samedi 12 novembre 2011

Dum Dum Girls - He Gets Me High



Dum Dum Girls est un groupe d'indie pop de Los Angeles, actuellement signé sous le label Sub Pop Records. Leur nom est un clin d'oeil à la chanson Dum Dum Boys d'Iggy Pop.

jeudi 10 novembre 2011

Mignardise

‎- Allo chéri, ça va ?
- Heu oui...Tu m'appelles pour quoi ma belle ?
- Pour rien, je pensais à toi, c'est tout mon loulou.
- Ha c'est mignon ça, et tu fais quoi pour penser à moi en ce moment coquine ?
- Je mange des knackies.
- Conasse.

lundi 7 novembre 2011

Questions bêtes

Est-ce que c'est parcequ'ils ne sont pas félins pour l'autre que les chiens ne font pas des chats ?

mercredi 2 novembre 2011

Mangez japonais.


Tous les gourmets matinaux le savourent, le Pays du Soleil Levant réserve à qui se lève tôt délices et merveilles.

A travers le monde, le Japonais reste un moment culinaire unique, voir hors du commun des mortels.

A ceux qui vous diront que le japonais n'est nippon, ni mauvais, arguez que la meilleure saison pour déguster les japonais est le mois de mai, alors qu'ils sont encore tout rikiki.

Soyez très à cheval sur leur taille. Si petit et déjà poney essentiellement, tendre est leur chair. Leur peau, d'un jaune légèrement citronné apporte une touche d'agrume fort plaisante.

Autre avantage du japonais : pas besoin de l'éplucher grâce à une pilosité généralement limitée. 


En revanche, il nécessite une préparation particulière, respectant certains rites : prenez bien soin de le vider par son fondement surtout celui qui vient de Shikoku. Pour cela optez pour un grand couteau traditionnel, appelé sabre, racontez lui une blague Carambar quelconque (peu importe laquelle car ils sont nuls en langue) et tranchez-le à ras dés qu'il rit (la fameuse technique du hara-kiri).

Le japonais se consomme simplement, sans chichis, ni soucis, d'où l’appellation d'origine (ils sont experts en miniaturisation) "sushis japonais" gage de qualité et d'authenticité.

Vous éviterez ainsi les faux japonais, genre made in Taïwan, ce ne sont que des ersatz à base de déchets de thon rouge, baleine, et ailerons de requins avec des arômes japonais. Idem pour les Coréens qui ont une saveur plus fade, surtout ceux du Nord ayant reçu une alimentation beaucoup moins riche.

Les deux variétés les plus communes de japonais sont le Ninja (plusieurs sous-espèces sont également comestibles, le Ninjardin que l'on trouve devant les maisons de banlieue, le Ninja lent ou tortue-Ninja, le Ninjaune, en général vieux et facétieux) et le Sumo qui est une sorte de gros Ninja plein de soupe. 
Ils s’accommodent de toute sorte de recettes mais préférez plutôt la cuisson au four, "en kimono" (l'équivalent de nos pomme de terre en chemise), ou bien "en bondage" (ficelé solidement en rôti).
Le meilleur accompagnement pour le japonais, reste, compte tenu de leur humour plutôt limité, le riz jaune.

Le seul problème du japonais est qu'il devient relativement rare suite à plusieurs mauvaises récoltes dues aux intempéries et à la pollution. 
On en trouve encore en France, essentiellement à Paris, sur les parterres à l'ombre de la tour Eiffel, de l'Arc de Triomphe, ou de Notre-Dame, cachés derrière les appareils photos.

Pour attraper facilement les femelles utilisez en guise de nasse des sacs Vuitton ou Chanel, en faisant miroiter les logos comme appeaux.
Pour les mâles, brandissez des flacons d'alcool appelés saké que vous trouverez dans toutes les bonnes librairies asiatiques.
Chin-chin.