samedi 21 juillet 2012

La nuit des temps


L'autre nuit, fallait que je trouve un truc pour m'endormir.

J'avais une insomnuit.

C'était le premier soir du Ramadan et n'étant pas spécialement musulman, je n'avais pas eu l'occasion de jeuner la journée, ce qui n'a aucun rapport, si ce n'est que je n'avais donc pas besoin de dormir pour dîner, d'où une certaine confusion dans mon horloge et digestion internes.

Le sexe étant exclu pour une cause plus prosaïque que le Ramadan, je me suis mis à relire des passages de la bible qui est un livre que beaucoup de policiers trouvent assommant compte tenu de son épaisseur.

J'aime bien quand Jésus meurt pour nos péchés.

Un concile a t-il jamais débattu du caractère prospectif ou rétroactif de cet acte ?

Parce que si ce sacrifice était juste rétroactif, il n'est mort que pour les péchés des hommes depuis Adam et surtout Eve, jusqu'à l'heure de sa mort, soit environ en 33. Déjà lorsqu'il a chassé les deux tourtereaux du paradis terrestre, Dieu avait inventé le lundi matin pluvieux, mais cela n'avait pas suffit.

Et nous, depuis quelques 2000 ans, nous ne sommes pas spécialement absous, et Dieu sait qu'il y en eu quelques uns des péchés.
Il y a bien les prêtres et la confession, mais bon ce n'est surement pas aussi efficace qu'un sacrifice humain.
Ou alors Jesus s'est bien fait avoir.

Donc l'idéal serait qu'un autre demi-dieu arrive et s'offre sur l'autel de nos turpitudes.

J'ai entendu dire que François Hollande était une sorte de messie attendu depuis des décennies. J'attends donc de voir.

Un autre passage que j'aime bien de la bible, c'est quand Jésus dit "aqui la tiene tu casa cabron".
Ah, désolé, je confonds avec ce mexicain qui m'a construit ma baraque à Miami. Il s'appelait Jesus aussi.

Sinon à la fin des premiers tomes parus de la Bible, qui parle du devenir de l'humanité, tout le monde subit l'apocalypse.

On reconnait bien là l'influence de La Guerre des Etoiles sur les histoires de l'Ancien et Nouveau Testament.

Les premiers opus traitent de la fin de l'histoire et il faut attendre les derniers tomes pour connaître le fin mot de cette tragédie.

Outre cette présentation du scénario à rebours, quelques personnages se retrouvent également mêlés aux deux scenarii.

Personnellement petit je voulais être pilote de vaisseau spatial comme Skywalker, mais il y avait un type qui se disait mon père, habillé comme Dark Vador, et qui m'a dit que je ne gagnerai le ciel que si je le méritais vraiment, et il avait l'air tellement sinistre et bizarre que j'ai décidé que ce serait plus simple de rater ma vie.

La suite me montera que j'ai eu raison.

Ce manque cruel d'imagination du rédacteur de la Bible, qui frise le plagiat éhonté, est tout de même atténué par une mise en scène à la Cecil B.2000, avec des figurants par milliards, du sang, des larmes et des explosions titanesques.

Bien entendu après tout ça, il faudra un peu repeupler la terre.
Et pas avec des histoires à dormir debout.

Parce que le coup des petites filles dans les roses et des garçons dans les choux, ça tient pas.
Je ne sais pas si vous avez déjà essayé de vous taper un choux, mais franchement c'est dégueulasse.

Pour les roses c'est moins désagréable.

Je me souviens de Rose Laborde, une fille que j'ai connu bibliquement vers 16 ans, ce qui veut dire que l'on a perdu notre virginité au clair de lune. C'était chaud, il faisait froid, et lorsque je me suis retiré, une goutte de ma semence a chu sur la neige diaphane.

Le lendemain, un bonhomme de neige était né.

Il était assez imposant et, outre ma virilité flattée, j'admettais volontiers qu'il tenait de sa mère.

Pas de Rose, mais la Terre.
Nous avions créé un golem.
Pas un gollum. Rien a voir. C'était mon précieux, son fardeau.

Didier, notre progéniture, avait les yeux rouges comme des boutons de manteau, et comme les lapins aussi. D'ailleurs, il mangeait une carotte et, comme moi, ne disait pas non à une bonne pipe de temps en temps.

Quant aux anneaux magiques, Rose et moi en étions dépourvus. Nous avions du nous en séparer pour nourrir nos parents, pauvres charbonniers qui ne rechignaient pas à la tâche comme les chinois propriétaires de pressings.

Puis le printemps vint et Jean-Jacques mourrit.

Oui, on dit mourit, mais je voulais savoir si vous suiviez.

Sa mère, de manière beaucoup plus classique, mourut de chagrin, et me rejetât en dépit de mes soins attentifs et mon appétence pour l'euthanasie.

C'est la raison pour laquelle les roses ont des épines depuis lors.

jeudi 19 juillet 2012

Etre une femme libérée, ce n'est pas si facile...

(Petit guide à l'usage des femmes de dictateur)

Une des règles du jeu de cache-cache rappelle que : derrière chaque grand homme se cache une femme.
Or, cette règle s'avère aujourd'hui totalement obsolète et devrait être abrogée par la Fédération Française de Cache-Cache.

La femme ne se cache pas derrière le grand homme parce qu'elle est naturellement peureuse. Certes, elle l'est. C'est dans les fameux chromosomes XY. Nous, les hommes, pauvres diables, n'y sommes pour rien, le règne animal est ainsi fait.
Par exemple, on parlera de poule mouillée pour désigner une créature craintive, et non de coq mouillé, mais plutôt au vin (ce qui démontre un certain penchant du mâle pour la bibine, mais ce n'est pas notre propos du jour).

Afin donc de vous éviter de laborieuses recherches, il est inutile d'aller fureter derrière les joueurs d'une équipe de basket pour trouver une femme.
Ce qui est valable pour les grands hommes, l'est aujourd'hui aussi pour les petits (Carla Bruni & Nicolas Sarkozy), les gros (Valérie Treirweiler et François Hollande), les blancs, les noirs, les gentils, et même les méchants dictateurs.

Prenons l'exemple de Asma El-Assad et Mehriban Alieva, épouses respectives des dirigeants de la Syrie et de l'Azerbaïdjan, peu riantes contrées orientales, malheureusement situées sur d'importantes nappes de pétrole qui pue et tache de manière presque indélébile les maillots de bain l'été sur les plages.

Merhiban & Asma incognito

L'avantage d'être femme de dictateur c'est que votre mari est souvent très riche, donc plutôt séduisant.
Il est donc recommandé d'être soi-même d'allure agréable, de soigner sa mise, et de faire preuve d'un plaisant caractère, si l'on veut garder sa place.
Il y a tant de femmes vénales prêtes à tout pour vous piquer votre gentil mari !

Si le métier de dictateur n'est pas un métier facile (si c'était le cas ne croyez-vous pas que tout le monde le ferait ?), celui de femme de dictateur n'est pas de tout repos non plus.

La presse, même si elle voue un culte sans faille à l'action bienfaitrice de votre guide spirituel d'époux, vous suivra partout. Vous serez prisonnière de votre image, comme les indiens peau-rouges d'autrefois face aux  daguerréotypes bizarres.
A vous de présenter une mise impeccable, trouver les chaussures qui vont avec votre sac sans pour autant jurer avec les motifs de vos robes. Et il y a tellement de couleurs, de motifs, de matières, d'accessoires !
Un vrai casse-tête quotidien dont le vulgus pecum ne soupçonne même pas l'existence.
En tant que maîtresse de maison, en général grande et pourvue de nombreux employés, il y a des règles à respecter.
Déléguez.
Même Dieu n'a pu tout faire en une journée, alors utilisez votre personnel pour gérer votre quotidien. Ces gens là sont fait pour ça. Il faut savoir rester humble, et connaître ses limites : vous ne pourrez pas essayer des bijoux et repasser en même temps.

Parmi les embûches du métier de femme de dictature on trouvera également, en fil rouge, le ruban rouge. Sans cesse, il faut se frayer un passage aux ciseaux, afin d'avancer dans la vie à grands coups  de taille et d'estoc.
Face à l'adversité, pas de pitié, faut couper dans le gras.
Votre tendre époux le fait bien avec les quelques inévitables grincheux qui ne sont jamais content, alors pourquoi pas vous ?
Au moins, le ruban, ça ne tache pas.



Les travaux de jardinage font partie des devoirs d'une première dame.
Vous serez amenée à montrer à votre entourage comment planter ou bêcher. Cela peut également être une activité à pratiquer à deux, c'est mieux. Cela fera du bien à votre mari de délaisser un temps ses lourdes charges pour se ressourcer auprès de dame nature.

Heureusement, tout n'est pas si sombre, la vie réserve des moments de joie et de franche rigolade. En tant que père du peuple, votre époux possède un nombre incroyable d'enfants et certains sont vraiment poilants, de vrais petits bout-entrains, pour certains à roulettes !


En tant que personne aimée de tous, vous aurez plein d'amis, tous pas très marrants, il faut bien l'admettre, mais pas spécialement collant non plus.

Une franche après-midi de rigolade
Heureusement, vous constaterez que suivant les fluctuations politico-économiques du monde, certains disparaîtront comme par enchantement de votre carnet d'adresse. Un chose est sûre c'est que parmi les attributions de femme de dictateur, il y a Rachida Dati, qui elle, au moins, et plutôt rigolote.



Vous l'aurez compris, femme de dictateur n'est pas un métier exigeant, mais qui nécessite certaines qualités qui peuvent s'avérer faire cruellement défaut.

Heureusement, aujourd'hui, grâce à l'émancipation des droits de la femme, il ne dure plus aussi longtemps qu'autrefois.

Dans le meilleur des cas, vous terminerez ce sacerdoce par un voyage surprise, voir précipité, en Russie, au Vénézuela, ou bien sur des îles tranquilles et loin des mondanités pour goûter un repos bien mérité.

Et dans le pire des cas, et bien, qui vivra verra...vous verrez bien.

mercredi 18 juillet 2012

Love this Giant



Bon allez, ça faisait quoi ? 


Plus d'une paye, que le grand David Byrne n'avait rien commis de notable, non ?


Alors voilà, c'est prévu pour la rentrée.


Et comme il est friand de collaboration, le monsieur qui parlait tout drôle à nos têtes de quant on était ados, c'est cette fois ci avec la belle St Vincent qu'il revient toutes trompettes dehors avec un album à la pochette aussi bizarre que  les idées de la plasticienne Orlan.


Un p'tit avant-goût ?


C'est pour vous, ci-dessous.

mercredi 11 juillet 2012

Red Light District

Le rouge est une couleur très importante, à ne pas confondre avec le bleu.

Paradoxalement, le sang des chinois communistes n'est pas rouge, mais leur âme l'est, contrairement à leur peau qui est jaune, à ne pas confondre avec le bleu.

Le red light district est une couleur surtout utilisé en signalétique périurbaine et péripatéticienne. Il met en exergue le produit que l'on veut vendre, ou faire remarquer.

Au fil des trottoirs, ce rouge été adopté par les filles les moins fleurs bleues, car tout le monde sait que sinon elles se feraient violet.

Éternelle victime de la lâcheté des hommes, la prostituée, sous son néon rouge red light district, attend à sa fenêtre, comme la princesse au Bois de Boulogne, que l'on vienne enfin la libérer et enfin voir la vie en rose.

En cas de rouge red light district trouvé sur un col de chemise, cf. :le courrier de Lecter.

jeudi 5 juillet 2012

I love roux

Sans vouloir en faire tout un plat du coq à l'âne, il y a quelques temps, je vis débarquer tout de go, dans mon bureau, une bimbo à la crinière flamboyante, aux rousseurs attendrissantes, au regard foudroyant.

N'allez pas croire que je suis homme à m'enflammer pour la première bunny rousse qui passe dans mon champ de tir (bon si, un peu, mais c'est le propre de beaucoup de chasseurs).

Dans mon métier je suis plus habitué à côtoyer de charmantes petites vieilles dames, charmantes certes mais petites et vieilles, voir toutes mortes parfois, plutôt que des bombasses aux yeux d'émeraudes dans un écrin cuivré.
(bombasse: terme typique du sud-ouest qui exprime toute l'admiration que nous pouvons avoir pour une femme d'une grande beauté)

Bref, je reste un peu scotché, mes deux ronds de flan tremblottant d'émotion.

C'est le propre des faux-maigres solitaires depuis trop longtemps.

D'entrée, son ton chaleureux me surprit un peu.

Peut-être savait-elle déjà que je n'étais plus célibataire depuis 30 secondes, que ma vie avait enfin un sens grâce aux nombreux enfants que nous allions faire ensemble ?

Lorsqu'elle me demanda si je ne me souvenais pas d'elle, j'hésitais pris d'un affreux doute : étais-je, ainsi que le prétend mon ex-femme vraiment atteint d'Alzeihmer ?

Non, une femme pareille je ne n'aurais pu l'oublier, même ivre, même mort.

La preuve : je me rappelle très bien de Cameron Diaz le soir de la dernière finale de coupe du monde de foot.
J'avais un peu bu, j'avoue, et pourtant je me souviens très bien l'avoir croisée dans la rue, devant l'Hôtel du palais à Biarritz.
Elle était avec une copine, un peu moche je crois, en train de rigoler en américain.
J'étais donc occupé à vérifier que mes pieds faisaient bien ce qu'ils avaient à faire. Et Je l'ai vu, un ange tout de blanc vétu : mini-petit short, débardeur minimaliste, nu-pieds indécents, les yeux aussi rieurs que sa grande bouche...
Je lui ai bredouillé un : "hello Cameron" avec l'accent de Manhattan.
Elle s'est retourné et m'a lancé un grand sourire extra-terrestre, un "bonnjourr" pas d'ici.

Et alors ?

Et alors elle a bien compris que je n'étais pas de Manhattan, ces grandes stars se font plus blondes qu'elles ne le sont vraiment sur pellicule, Pourtant j'avais fait comme m'a appris mon cousin Phil, j'ai prononcé comme si j'avais la bouche pleine de shamallows (à la réflexion, je me demande si il ne m'avait pas parlé de chewing gum...de toutes manières il avait été en Californie).

Et alors ?

Quoi encore ?

Ah oui, alors j'étais à un mêtre d'elle les gars.
100 petits centimêtres, tout au plus...
Et à l'échelle planétaire c'est que dalle. J'étais si prés d'elle que vu d'un satellite c'est comme si j'étais en elle. Comme si nous ne faisions qu'un.

Ouais.
Quasi.

Et Cameron à coté de mon interlocutrice aux éphélides c'est de la gnognote de bac à sable...

J'en étais à refaire mes derniers mois à vitesse sub-neuronale pour retrouver quelques trace de cette déesse orangée, un peu déconcentré par d'autres pensées connesque et connexes.

Si on se fie aux revues techniques concernant les rousses, il semble être évident qu'elles bénéficient, en général, d'une sexualité très généreuse.

Elles doivent être incluses dans les 5 % de femmes, qui, selon Georges Brassens, ne s'emmerdent pas en baisant. Il y a environ 2 % de Rousses en France. Il reste donc 3 % de femmes ayant d'autres couleurs de cheveux pour faire rêver les hommes !

Entre les blondes, les brunes, les chatains, les blondes vénitiennes, les grises et enfin toutes les couleurs manga, il y a quand même 200 % de chances que ma rousse soit une bombasse de première. (bombasse : terme typique du sud-ouest pour désigner une femme à mini vertu extravertie)

Fort de cette analyse mathématique sans faille il me fallait trouver un truc vraiment intelligent à dire, et là c'était pas gagné.

-Nous étions à Sainte Ursule ensemble, Sandrine Mouly, tu te souviens ?
-Bahhhh, je fais. (je vous l'avais dit que ce n'était pas gagné)

Moi je l'appelais "Poil de carotte" ou "Tupu" suivant la météo, "Moulinette" aussi, mais jamais devant elle.
Elle avait bien deux têtes de plus que moi à l'époque.
Je n'étais pas foncièrement méchant, mais il fallait bien suivre le mouvement.
A la piscine elle devenait "la grosse Sardine", alors que ses dents garnies d'acier semblaient aussi redoutables que celles du requin de James Bond.

Jamais je n'aurais imaginé que cette grosse chenille poilue se transformerai un jour en gracieux papillon lumineux...

Aimer, c’est monter si haut, disait le poète.
Mais que valent des ailes si l’envie de les battre vous a quitté ?

Que vaut un ciel bleu sans oiseaux roux à l’intérieur ?
Plus généralement, que valent des cieux sans roux ?

La nature est belle.

- Oui, c'est drôle je fais un article sur ton métier pour une revue économique, j'ai vu ton nom, je me suis dis que c'était toi, et me voilà ! C'est drôle non ?
- Biiin ça...Je continue, toujours aussi inspiré, en essayant tout de même de prendre un air sibyllin histoire de pas paraître aussi con qu'un bûlot amoureux...
- Alors qu'est-ce que tu racontes ?

Je m’apprêtais à lui dire que ma saison préférée était l'automne surtout dans mes montagnes d'Iraty où les hêtres ont cette couleur orangée si particulière, que mon tableau préféré était La naissance de Venus de Botticelli, que mon animal préféré était le renard, que je collectionnais les casseroles en cuivre, que j'aimais ces nuits mystérieuses lorsque la lune est rousse, que je lui offrirai les plus belle émeraudes du monde, que...

Et je l'ai vu briller furtivement à sa main, cet anneau maudit, son précieux, mon fardeau.
La nature est cruelle.

Elle génère des aberrations chromatiques, des mutations génétiques qui font que la peau devient sensible au soleil, que les phéromones dégagent une odeur pestilentielle lorsque le taux d'humidité est trop élevé.

Heureusement je ne suis pas né de la dernière pluie, et ma mère a presque réussi à faire de moi un gentleman.
- Ecoute, je n'aime pas spécialement les journalistes, je lui ai dit, mais je ne suis pas foncièrement méchant, j'ai cinq minutes à t'accorder...J'attends un coup de fil d'une cliente d'Hollywood.

mardi 3 juillet 2012

Le courrier de Lecter

Vos courriers sont nombreux et souvent poignants. En partie par empathie, nous nous apitoierons sur votre sort et votre orthographe, et dispenserons sans compter nos conseils à viser.


Cher Lecter,

Je suis mariée depuis 20 ans avec un homme que je pense aimer, mais je crains qu'il n'ait une liaison.
Il rentre tard le soir, il agit étrangement lorsqu'il sort de la salle de bain, et il a même rouge à lèvres sur son col.
Devrais-je lui poser la question ou tout simplement espérer que cela s'arrange?

Anne S., Paris

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Anne, ma Chère Anne,

Du rouge à lèvres rouge?
Votre mari est un fieffé communiste.

Je vous conseille au plus vite le divorce pour crime contre l'humanité et le forcer à vendre ses vêtements, ses enfants, et ses outils de bricolage si vous voulez vous montrer impitoyable.

Vous récupérerez par la même un peu d'argent à dépenser dans des voitures de sport, des esclaves, et une plus grande terrasse avec vue sur la mer.

En outre, vous ferez preuve de solidarité en stimulant l'économie, lui prouvant ainsi tous les bienfaits du capitalisme, et de générosité, en donnant du travail à des esclaves qui manquent souvent cruellement d'ambition.

En espérant vous avoir été utile,
Votre serviteur,
Lecter.