Pour simplifier, on raconte dans certains milieux autorisés que au commencement fut crée l'Univers.
jeudi 30 avril 2009
Atchoum Badaboum.
Pour simplifier, on raconte dans certains milieux autorisés que au commencement fut crée l'Univers.
lundi 27 avril 2009
Il n'est pire aveugle que celui qui ne veut pas boire.
Puisque j’en suis a parler de non-voyant, vous avez déjà sûrement entendu parler de ce concept du diner aveugle...
Et bien figurez-vous qu’il y a peu, en villégiature sur la Côte Basque, on m’a proposé de tester la formule…Comme j'aime bien les concepts, que j’aime bien aller me faire voir et que je n'ai pas froid aux yeux, j'ai décidé de tester, bien qu'au départ je voyais ça plutôt d'un mauvais œil...
Accompagné d’une amie que j’avais choisie pour sa voix mélodieuse, et son esprit aventurier, nous nous sommes rendus les yeux fermés à l’adresse indiquée, dans les environs de Biarritz.
Patience nous a installés à une table pour quatre dans le noir le plus total.
Après un rapide check-up pour localiser verres, couverts, assiette, carafes et corbeille à pain, elle nous expliqua qu’il s’agissait de sublimer nos sens, à l’exception, bien entendu, de la vue, que l'on se sentait généralement touché par l'expérience, enfin suivant les goûts.
Un peu inquiet tout de même de me planter la fourchette dans la joue, je m’appliquais à amener sans encombre ma pitance à destination. Le vin aidant, nous comblions de plus en plus facilement les blancs de la conversation par quelques formules hautes en couleur.
On s'est finalement mis d'accord sur l'entrée: des carottes râpées, du soja avec du yaourt et comme plat principal: du poisson, du riz et de la ratatouille. En fait, en entrée, nous avons eu un carpaccio de tomates et de poivrons avec une mousse d'avocat, et en plat principal du poisson avec du riz et des gros champignons chinois. J'en conclus donc que cela ne sert à rien de faire des plats si compliqués puisque ça a le goût d'un truc qu'on peut faire chez soi.
Autre inconvénient, impossible de savoir si y'a un cheveu sur le poisson ou une mouche dans son verre, en revanche on peut toujours faire la blague à l'hôtesse. Ce qui est chouette aussi, c'est qu'il est possible de manger la bouche ouverte, de glisser du sel dans le verre de votre voisin toulousain con, ou de faire du pied à la jolie fille de droite... personne n'y verra que du feu, et moi encore moins, d’après ce que j’ai compris, heureusement par la suite, sinon je l'aurai envoyé se faire voir ce con, con…
D'ailleurs, en ce qui concerne les blagues, mes compagnons s'y sont donnés à cœur joie.
Faut dire que le vin était excellent. Je serai bien incapable de vous dire si il était blanc, rosé ou rouge, en tout les cas nous étions tous un peu marrons.
Et vas-y que j’te cache les couverts, et vas-y que je lance des bouts de pain dans le corsage de ma voisine (il a triché, c'est pas possible), et heureusement qu’il n’y avait pas de chariot au milieu de la salle car ils l'auraient vraisemblablement mis sur le chemin de Patience.
Ils ont aussi voulu lui faire croire qu'ils étaient les sosies de Brad Pitt et Georges Clooney. Mais cela ne lui a fait ni chaud ni froid, étant donné qu'elle ne sait pas à quoi ils ressemblent…
Pauvre Patience, je crois qu'à la fin du repas, on lui sortait par les yeux. Quand on est arrivé au dessert, je n'ai pas pu tout finir. J'ai du avoir les yeux plus gros que le ventre.
A la lumière de ce diner, je dirai que c’est une expérience à tenter une fois, d'autant plus que cela ne coûte pas les yeux de la tête.
samedi 25 avril 2009
Bredouille ministre de l'ambrouille.
vendredi 24 avril 2009
HAAA doudoudoudou

jeudi 23 avril 2009
Brique et bisque rage
dimanche 19 avril 2009
Elle est chouette ma planète.
vendredi 17 avril 2009
Les filles sont hérétic ce soir.
La triplette finlandaise fut énergique, bondissante, enthousiaste, et la salle aussi.
mercredi 15 avril 2009
EGOLOL
lundi 13 avril 2009
Package 60'
dimanche 12 avril 2009
Les enfants, les cloches sont passées, cherchez du neuf.
samedi 11 avril 2009
Repas sage à l'extérieur.
Parmi les scénarios habituellement utilisés pour nous décrire la fin du monde, on retrouve souvent le chaud ou le froid...
Soit nous mourrons tous de chaud, la gueule ouverte, la langue sèche comme un cul, et ce grâce à un réchauffement global inéluctable, ou bien donc par le froid, grelottant, blancottant, de grands nuages plus ou moins météorologiques obscurcissant notre horizon et empêchant ce bon vieux soleil de nous réchauffer la couenne.
Personnellement, de ce que je connais d'elle, je penche plutôt pour le chaud.
Sans déroger à la tactique de l'invitage en règle, mais voulant tout de même gagner quelques semaines sur le plan d'attaque habituel, je me suis donc décidé à lui parler et à l'inviter d'entrée dans un resto pleins d'étoiles.
Et je l'ai vu sourire.
Un collier de perles nacrées dans un écrin ouaté de rouge baiser illumina son visage de madonna (oui elle est blonde). Les oiseaux qui voletaient de-ci de-là se sont arrêtés tout net, aucun souffle d'air ne vint tempérer la montée soudaine de ma température interne...Je m'apprêter à siffler comme une cocotte minute, lorsqu’elle accepta d’un simple « oui » charmant, puis d'un gracieux mouvement d'épaule, voila son image du rideau ondoyant de ses cheveux.
Au resto, elle poussa juste un « ô » de ravissement des plus prometteurs. Pour le rest je sais pas, mais ses deux premiers mots (le second est habituellement considéré comme une onomatopée, sauf qu'avec elle tout était hors du commun), étaient finalement enthousiastes. Le maître d’hôtel nous installa à une table ronde. Elle me demanda alors combien nous serions à diner. Un peu surpris je lui assurais que nous ne serions que tous les deux…
- « Ha bon mais tous ces couverts, et ces verres, c’est pour qui ? »
Certes, il y avait bien 3 verres et 9 couverts en face de chaque place... Je lui assurais que c’était bien pour nous.
- « Ha bon…Heureusement que ça existe les lave-vaisselles aujourd'hui parce que je plaindrai les cuistots. »
Cette sollicitude était tout à son honneur…bien que le demi-sourire entendu du maître d’hôtel suggéra autre chose.
Elle me demanda discrètement ce qu’elle devait faire de tous ces couteaux et fourchettes… Je lui réponds que chaque couvert est prévu pour un plat, de l'extérieur vers l'intérieur…Rien de bien compliqué en fait.
-« Bon, sauf que moi, je tiens mon couteau de la main gauche, même étant droitière…je suis complètement bi… »
Du coup, elle a du tout changer de place et elle a tout mélangé. Finalement, elle a mangé la salade avec sa fourchette à viande mais, je me disais, en même temps, hein, elle a rien senti la salade, je n’allais pas lui en faire tout un fromage. Qu’elle a d'ailleurs mangé avec la cuillère. Mais peu importe car sa dernière réflexion venait de m’ouvrir de nouvelles perspectives fort alléchantes.
Bon, ce n'était pas un prix Nobel, c'est sûr, ses théories climatiques sur le réchauffement se résumaient a un déluge de dilemmes quant à l'assortiment de ses bottes, de son manteau et de son chapeau. Elle avait certes un pouvoir d'attraction sur moi défiant toutes les lois de la pesanteur, mais je me sentais de plus en plus attiré par un trou noir.
Bref après quelques verres, ça s'est transformé en « ce vin a du caractère, il a votre cuisse ferme et mes yeux audacieux..." Mais sans plus d’intérêt de sa part. Et le mémorable : « humm ce vin, il fait sa pute » que je tentais sournoisement, tomba à plat, alors qu’elle déclamait son admiration pour Brigitte Bardot et son combat pour les bébés phoques.
- « Ils sont si choux avec leurs grands yeux et leurs moustaches, comme les chatons… »Tu parles des chatons qui puent la poiscaille, oui.
Plus le repas avançait, moins je trouvais de sujets de conversation…Au dessert, elle s’exclama alors qu’elle avait eu une révélation.
- « Comme j'avais faim, je me suis dit que j'allais manger (après, on dit que les blondes sont connes, pff même pas vrai, vous avez vu la logique là?). Donc, je m'en vais réchauffer mes endives au porc préparées avec amour par ma maman, j'ouvre la porte du micro-onde, je mets l'assiette dans le micro-onde, je referme la porte du micro-onde, je tourne le minuteur du micro-onde, je…(oui, oui, c'est bon, j'arrête, c'est lourd, mais j’y ai eu droit aussi…) Donc, le plat se réchauffe, et puis je me dis : oulala, j'ai peut être mis trop de temps ! Alors j'ouvre la porte, je touche, même pas brûlée, donc je me dis que c'est pas encore chaud alors je referme la porte et hop, ça redémarre…mais oh surprise, le plat tourne dans l'autre sens. Alors, je rouvre la porte, je la referme et oh, ça retourne dans l'autre sens. Je l'ai fait 4 ou 5 fois (c’est vrai ça doit être amusant au début, mais j’imagine que ça saoule vite ensuite). Alors, moi je demande pourquoi? Oui, pourquoi ça change de sens? »
J’ai bien pensé que c'est pour divertir les gens qui confondent leur télé et leur micro-onde… peut être aussi que c'est pour signaler aux mamans que leurs enfants ont touché au micro-onde pendant la cuisson du gâteau au chocolat… « Petit garnement, tu as goûté au gâteau!! » « Non maman j’te jure!! » « Ne jure pas petit con, le gâteau tournait de droite à gauche et maintenant, il tourne dans l'autre sens, tu vas me le payer!! » « Non maman, lâche le micro-onde!! »
Bref, je restais assez court sur le sujet.
Le repas était enfin terminé. J’avais épuisé mon quota de phrases bateau et refusais de regarder le montant de la note afin de ne pas sombrer dans une titanesque déprime.
Johnny…L'enfoiré, à son âge il pourrait passer la main tout de même. Ca faisait un moment qu’il me gonflait les oreilles celui-là, J'ai alors décidé d'avoir sa peau.
Puisqu'il parait que la copie pirate c'est la mort de l'artiste, je vais télécharger tous ses albums 500 fois, je ferai des centaines de gravure de CD, et là, il va enfin crever la gueule ouverte, la langue sèche comme mon porte-monnaie...
En attendant mon ordi tournera 24/24, et comme ce n’est pas bon pour la couche d'ozone tout ça, la calotte glaciaire va fondre et les phoques avec.
C'est dommage, j’aimais bien le pâté de bébé phoque moi.