mardi 26 février 2013

Petits pieds dans le plat.

Petit, je détestais les haricot verts. 

J'avais l'impression que c'était des frites malades. Ils dégoulinaient d'eau parfumée au beurre et à l'ail, avaient une consistance de papier déjà mâché,  un goût de mauvais goût que je ne savais identifier, mais que je n'aimais pas, ça c'est sûr.

Ma mère ne comprenait pas pourquoi je n'aimais pas ça, elle s'obstinait à m'en proposer régulièrement.

C'est à ce moment là que je me suis aperçu que les adultes ne sont pas plus raisonnable que nous, les sales gosses.

J'ai fais des trucs pas très malin, petit, on appelait ça des bêtises. Mais une fois la correction qui s'en suivait digérée, je ne recommençais pas. On alors discret comme un sioux.

Ma mère, elle, avait le droit de recommencer à me servir des haricots verts. Mauvaise digestion ou pas.  

Aujourd'hui que je suis un adulte, je suis plus raisonnable, et j'ai intégré dans mon alimentation tout un tas de bidules verts et filandreux. Je suis même convaincu du bien fondé de manger quelques légumes par semaine, voir par jour pour les plus courageux. 

J'ai trouvé certains haricots très bons. Je peux manger des haricots cocos, ou rouges. Ce ne sont pas les même les cocos et les rouges. La politique agricole commune n'est pas la même que celle que l'on pratique habituellement, en campagne par exemple.

En revanche, je n'aime pas le tarama.

Mais pas pour les mêmes raisons : Le tarama c'est du pâté de Barbie.

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