dimanche 26 juillet 2009

PS en 3D et plus


Un des plus gros buzz du moment reste quand même ce nouveau jeu de massacre virtuel qui cartonne à tout va sur vos petits écrans préférés.

Bien que l'on parle de PS, il ne s'agit point de console, de cons seuls non plus, car ils s'y mettent tous.


Tous, sauf une qui pourtant n'a pas l'habitude de se la jouer coolitude. Je suppose qu'elle a déniché un nouveau conseiller en communication génial qui a trouvé son meilleur atout du moment en matière de com : se taire.

Ne tournons pas autour du pot aux roses, les dirigeants du PS m'inquiètent.

Il n'est pas dans mes habitudes de parler politique. Mon pote Vladeck de Sarajevo me disais que c'était facile de tirer sur les ambulances. En France, c'est quand même un peu mal vu, mais pourtant là, j'hésite...

Que ce passe-t-il ? Comment cela a-t-il commencé ?

Voyons le PS en plusieurs D :

Débuts :
Il commençait sous les meilleures auspices, puisque 1969 à vu s'ériger ce parti, lors du congrès d'Alforville, bourgade du val-de Marne qui en dehors de la femme du Dr Houce n'a rien de très sexy, il faut bien l'avouer.
Mais les héros tiquent très vite, Gaston Defferre, désigné candidat à la présidentielle, ne fait même pas un petit tour et pom pom pidou s'en va sous d'autres cieux.

Disette :
Ils terminent dans les meilleurs hospices, les vieux du PS sont remplacés par quelques loups aux dents longues : Mitterand, Jospin et deux ou trois autres.
De longues années durant le PS acquiert une certaine sympathie dans l'opinion, suivant en cela à chaque élection la stratégie de Raymond Poulidor.

Dieu Déboule :
On s'en souvient tous, grâce à d'acharnées parties de monopoly à rendre cardiaque le plus candide des candidats, François Mitterrand s'impose enfin sur la plus à haute marche de l'Élysée.
Avec lui toute une génération va tenter faire bouger la France. Il y avait malheureusement peu de géologues dans cette génération, car ils auraient su que notre sol est bien accroché à sa plaque tectonique. Malgré quelques secousses de-ci de-là, bien des années plus tard la longitude et l'attitude des français reste peu ou prou la même.
Néanmoins, durant les deux septennats de Tonton, le PS reste au top.

La Déchéance :
A sa mort, les français découvrent qu'en réalité Tonton était Dieu, et là rien ne va plus.
Comme à Babel, plus personne ne se comprend. On se caviarde à qui mieux-mieux. On dit "vieux éléphants" pour "réactionnaires", parce que dans un mouvement qui fût révolutionnaire, se traiter de réac c'est un peu comme si vous disiez "petite quéquette" au pape du Vatican. On ne parle pas de trouver des solutions, mais des alternatives. Et plutôt que de proposer des alternatives, on se balance des invectives.

Du coup :
On se dit que notre parti de 69 ne passera pas l'été, un peu comme un amour de vacances trop torride.

Bref, à gauche ça caquète, déblatère, mugit, brame, et même sifflote, pour le bonheur des grands et surtout du petit de la droite.
C'est dommage, car les autres, il sont rigolos aussi, mais il faut avouer qu'ils ne font pas le poids.

Si ils n'ont plus de meilleurs ennemis, ceux de la droite, contre qui ils vont jouer les prochaines parties ?


Heureusement, Ségo est à l'affut.


Et ça me console.

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