vendredi 7 septembre 2012

Chronique de la reine ordinaire.


Aujourd’hui faisons leur fête aux Reines.

Il s’agit pas bien entendu des cervidés du père Noël, ce dernier étant encore en hibernation dans son cercueil au fond d'une crypte humide pour quelques mois encore. Ni même de la rainette qui coule des jours heureux et tranquilles dans cette même crypte.

Non, à moins que vous soyez zoophiles.

Cela peu sembler bizarre de fêter une pizza au jambon un vendredi, jour du poisson, mais les reines, et on le constate sur tous les échiquiers de France et de Navarre, ont l’habitude de faire ce qu’elles veulent. 
C'est pourquoi ternir les rênes n’est pas un boulot de manchot.

La reine peut être capricieuse et selon son bon-vouloir, certains en son nom sont descendus dans l’arène, d’autres, plus chanceux, l’ont monté.

Qu’elle soit Reine d’un jour, à l’occasion d’un couronnement dans le milieu de la petite reine, reine de cœur ou de pique, reine de beauté, reine-des-prés, reine de Sabbat, ou consort, ce personnage ne laisse personne indifférent. 

Il est même nécessaire à la stabilité de la société suivant que vous soyez fourmi, termite, abeille ou anglais.

En France, elle pâtit d’une scélérate Loi Salique qui lui interdit de monter sur le trône depuis les Valois. Alors que dans le Valais, cela semble plus justifié puisque là-bas la reine est une grosse vache un peu bourrue.

Pour votre culture générale sachez que : de la mère de Clovis 1er, Basine de Thuringe , (épouse de Childéric  1er, 465-481) à Marie Amélie des Deux Siciles (Louis Philippe 1er, 1830-1848), il y eu en France 95 reines, dont les règnes connurent des longévités variables, le plus court ayant été celui de Marie-Thérèse de France, épouse de Louis XIX, qui dura 20 minutes le 2 août 1830, entre l’abdication de Charles X et celle de son mari.

La haine.

Aucun commentaire: