lundi 17 décembre 2012

Never ending story

Choisissez l'option chien géant volant,
bien plus efficace pour voyager
Certes c'était sympa d'avoir prévu le jour de la fin du monde un vendredi afin de ne pas gâcher le week-end, mais cela fiche un peu la pagaille quand même. 

Avant de terminer ce blog pour raison de catastrophe majeure, j'avais une histoire à vous raconter. 

Une chouette histoire.

Mais voilà, le collectif des survivalistes est sur le pied de guerre : réunions où les hystériques collectifs se disputent avec les fatalistes dépressifs, puis déjeuner au Flunch du centre commercial de Sainte Hallali afin de s'initier à la survie post-apocalyptique, ce qui est un peu violent je vous l'accorde. 
Néanmoins, comme ils le disent eux même : l’apocalypse des Mayas c'est pas pour tarlouzes méxicaines ! Nous ne verserons pas de larmes à gay donc.

Perso, j'ai choisi une alternative moins brutale et surtout plus chic : je vais me taper un bon restac. 

Et c'est certainement ce qui me sauvera : avoir la classe est un enjeu vital. 

Tout les films de science-fiction le montrent : ceux qui ont la classe survivent.

Le mec plus ultra de la classe futuriste est : le héros solitaire. Vous savez, le gars qui parcourt les routes désertiques, parfois en compagnie d'un chien pour draguer les mamans dans les squares. Il baguenaude d'une communauté de gentils à l'autre, butant ces sales pourris de zombies communistes, séduisant aussi quelques créatures inaccessibles au commun des mortels : le squelette.

Pour être un héros solitaire il va complètement falloir revoir complètement votre parcours personnel. 

Fini la comptabilité, brûlez vos Burberrys, mais gardez une vieille photo papier avec une femme et des enfants dessus. Optez pour le cuir noir, moins salissant. Démissionnez de l'association des Amis du Musée des Beaux-Arts et engagez vous dans la légion étrangère. Là vous apprendrez des trucs cool comme égorger un sanglier avec les dents, ou ouvrir une bouteille de bière avec les fesses, bref pleins de trucs vachement utiles en cas d'effondrement de la civilisation...

Le problème majeur pour être un héros solitaire, c'est qu'il faut avant tout avoir un pied à terre à Hollywood.

La maison au Ferret, au Pays Basque, sur la Côte d'Azur ou en Normandie, ça le fait pas. (Pour les Charentais le problème ne se pose pas, la région étant hors du temps, la fin du monde ne les concerne pas).

Tout cela n'a pas grand chose à voir avec la fameuse histoire que je voulais vous raconter. C'était juste pour vous mettre l'eau à la bouche.
D'ailleurs, comme vous êtes des femmes et des hommes qui, à défaut de bonne volonté, avez bon appétit, je vous conseille donc un bon resto, c'est plus simple, et plus français.

Et si cette histoire vous coupe la fin, ce n'est pas la fin du monde.

1 commentaire:

Véro a dit…

Eric, t'es le mec le plus classe et le plus cool que je connaisse face à la fin du monde !...