They like it everywhere...

Elles ont quoi les filles en octobre ? C'est l'ouverture de la chasse qui les stresse ?

Vous vous souvenez peut-être de cette campagne colorée sur FB (cf l'article "Rouge gorge" du vendredi 15 janvier 2010) où l'on apprenait que pour faire reculer le cancer du sein il fallait mettre des soutien-gorges de couleur. Les statuts de nos amies ou amantes, qu'elles soient tendance gloire aux amishs ou goulues du manche, dévoilaient alors sans pudeur la polychromie de leur lingerie. Avec les sex-toy stories c'était un des buzz éclairs du début de l'année.

Et bien on dirait que c'est reparti !

Maintenant l'on a droit de la part de Charlotte à du :"I like it on the floor", "I like it in the kitchen" pour cette gourmande d'Amandine.

Je me doute bien que toute mère de famille qui se respecte s'envoie en l'air par terre, de temps en temps.

Sa condition de femme au foyer lui fait passer plus de temps à quatre pattes pour frotter son parquet, plutôt qu'assise sur son bureau pour discuter avec ses potines via Facebook. Il y a donc statistiquement plus de chance que cela se passe ainsi.

Et comme je suis un garçon intelligent, j'imagine bien que ces déclarations quant à la localisation de leurs préférences ne me sont pas spécialement destinées.

Mais parfois je ne suis intelligent que jusque vers 17h00. Et il serait bien ennuyeux qu'un quiproquo malencontreux détruise l'amitié partagée avec Barbie & Ken, parce que je me suis retrouvé en compagnie de Barbie dans sa cuisine, au cours d'une soirée (je suis un garçon serviable), et que me revienne à l'esprit qu'elle "like it in the kitchen anyway".

Et oui, le "it" nous fait penser forcément, à nous les hommes, à une copulation bestiale entre la serpillère et la poéle à frire.

Ce n'est pas de notre faute.

C'est comme ça depuis cette fameuse libération des femmes : nous passons de plus en plus de temps à gérer les tâches ménagères de la maison.

Le "hic" c'est que je suis pas persuadé que ce soit une campagne vraiment maligne, si j'ose dire...

Certes le fait d'attirer notre attention grâce au sexe est trés efficace, toutes les études de marché le prouvent, mais sommes nous, les hommes,  la vraie cible de cette campagne ?

s'il s'agissait de s'inquiéter de l'usure prématurée des pneus Michelin à partir de 7500 kilomêtres, je ne dis pas, mais là, à part faire de palpitantes palpations mamaires pour la beauté du geste, et ce sera avec plaisir (je vous ai déjà dit que j'étais serviable ?), je ne vois pas en quoi l'homme (du couple) peut enrayer l'apparition de cette maladie.

Pire : Domi est déjà un peu énervée de voir sur Facebook, en première position, la photo horriblement vulgaire de Josy en bikini parmi les amis de son mari. C'est vrai quoi qu'est-ce qu'il peut bien lui trouver avec ses tenues de pouf de Carouf ? Mais quant, en plus, cette pétasse annonce à tous les mâles qu'elle "like it everyday on the sofa", ça sent la promo canapé à plein nez...

Bon, je ne vais pas vous faire languir plus : au risque de casser le mythe, le "it", ce n'est pas un p'tit coup  quotidien derrière les fagots, non, non dommage les gars, c'est tout simplement l'endroit où les filles balancent leur sac à main !

C'est bizarre comme phantasme, je vous l'accord, mais tellement féminin...

Le seul point commun que j'arrive à trouver entre un sac à main et les parties de jambe en l'air, c'est que parfois elles ont du mal à y trouver leur bonheur...

Oui je sais, je pourrai les aider à le trouver aussi, oui, oui, je suis serviable et tout et tout, mais il y a des limites...

Et fouiller dans le sac des filles, ça ne se fait pas.