mercredi 2 novembre 2011

Mangez japonais.


Tous les gourmets matinaux le savourent, le Pays du Soleil Levant réserve à qui se lève tôt délices et merveilles.

A travers le monde, le Japonais reste un moment culinaire unique, voir hors du commun des mortels.

A ceux qui vous diront que le japonais n'est nippon, ni mauvais, arguez que la meilleure saison pour déguster les japonais est le mois de mai, alors qu'ils sont encore tout rikiki.

Soyez très à cheval sur leur taille. Si petit et déjà poney essentiellement, tendre est leur chair. Leur peau, d'un jaune légèrement citronné apporte une touche d'agrume fort plaisante.

Autre avantage du japonais : pas besoin de l'éplucher grâce à une pilosité généralement limitée. 


En revanche, il nécessite une préparation particulière, respectant certains rites : prenez bien soin de le vider par son fondement surtout celui qui vient de Shikoku. Pour cela optez pour un grand couteau traditionnel, appelé sabre, racontez lui une blague Carambar quelconque (peu importe laquelle car ils sont nuls en langue) et tranchez-le à ras dés qu'il rit (la fameuse technique du hara-kiri).

Le japonais se consomme simplement, sans chichis, ni soucis, d'où l’appellation d'origine (ils sont experts en miniaturisation) "sushis japonais" gage de qualité et d'authenticité.

Vous éviterez ainsi les faux japonais, genre made in Taïwan, ce ne sont que des ersatz à base de déchets de thon rouge, baleine, et ailerons de requins avec des arômes japonais. Idem pour les Coréens qui ont une saveur plus fade, surtout ceux du Nord ayant reçu une alimentation beaucoup moins riche.

Les deux variétés les plus communes de japonais sont le Ninja (plusieurs sous-espèces sont également comestibles, le Ninjardin que l'on trouve devant les maisons de banlieue, le Ninja lent ou tortue-Ninja, le Ninjaune, en général vieux et facétieux) et le Sumo qui est une sorte de gros Ninja plein de soupe. 
Ils s’accommodent de toute sorte de recettes mais préférez plutôt la cuisson au four, "en kimono" (l'équivalent de nos pomme de terre en chemise), ou bien "en bondage" (ficelé solidement en rôti).
Le meilleur accompagnement pour le japonais, reste, compte tenu de leur humour plutôt limité, le riz jaune.

Le seul problème du japonais est qu'il devient relativement rare suite à plusieurs mauvaises récoltes dues aux intempéries et à la pollution. 
On en trouve encore en France, essentiellement à Paris, sur les parterres à l'ombre de la tour Eiffel, de l'Arc de Triomphe, ou de Notre-Dame, cachés derrière les appareils photos.

Pour attraper facilement les femelles utilisez en guise de nasse des sacs Vuitton ou Chanel, en faisant miroiter les logos comme appeaux.
Pour les mâles, brandissez des flacons d'alcool appelés saké que vous trouverez dans toutes les bonnes librairies asiatiques.
Chin-chin.

5 commentaires:

Anonyme a dit…

on se fait un japonais quand tu veux ...!

Iker Otsoa a dit…

Oki Météki Toa ??

Anonyme a dit…

Je suis juste fan de te lire...
Tu n'hésiterais pas à rencontrer l'"Anonyme" ??!!
Qui aimerais-tu que je sois ?

Iker Otsoa a dit…

Marcel Duchamp, Léonard de Vinci, ou Sophie Marceau, c'est toi qui voit.

Anonyme a dit…

Moyennant quelques flacons de saké et une lumière des plus tamisée, je peux peut-être me faire passer pour l'un des 3.....