samedi 16 mai 2009

NUCLEIOM

















Allez, soyons foot, baby




Il y a dans l'histoire de l'humanité des catastrophes auxquelles nous avons échappé de justesse (l'extinction des dinosaures, l'invasion des E.T. sodomites, Ségolène présidente, etc...) et celles qui malheureusement arrivent et par leurs conséquences mettent un frein à l'évolution sereine de notre espèce : les marées noires, la l'invention de la télévision, les guerres, etc...

A l'usage de mes concitoyens et hyènes qui n'ont pas fait leurs devoirs de vacances et se retrouvent un peu largués en cette rentrée, voici un rapide état des lieux que l'on appelle, dans le jargon, le stade, sauf à Paris qui est une ville très bucolique où cela s'appelle le parc.

Le football a été inventé par les Anglais, qui avaient un peu pompé le calcio des Italiens, qui eux-même avaient un peu repompé les hommes des cavernes. Mais à l’époque ce jeu se jouait avec des cailloux et n’avait pas le même impact qu’aujourd’hui, la plupart des joueurs arrêtant leur carrière après leur premier amorti de la tête.

Le football se joue par paquets de 23, répartis en deux groupes de 11, appelés joueurs, et un groupe de 1, appelé de tas de noms d’oiseaux que la décence m’empêche de citer ici, par exemple “mais va t’acheter des putains de lunettes ou quoi, bordel, non mais qui c’est qui m’a foutu un imbécile pareil”,
Parfois, il sort un bout de carton et si les joueurs n’arrivent pas à dire de quel couleur il est, ils doivent sortir.

Les joueurs se placent tout autour d’un terrain en herbe garni de diverses lignes blanches. A l’aide de leurs pieds, ils font rouler une balle, à la manière de chatons espiègles, sauf qu’ils n’ont pas le droit de se jeter dans les jambes de leurs adversaires en miaulant histoire d’avoir du rab de croquettes.

Ils ont le droit de se servir de leur tête. Mais uniquement pour faire avancer le ballon, pas pour faire du sudoku.

Deux des quatre côtés du terrain sont ornés de grands cadres rectangulaires blancs avec un filet dedans, appelés buts. Le but du jeu est de mettre des ballons dans les buts. Dans chaque but se place un gardien qui a le droit de prendre la balle avec les mains et doit éviter les coups de boules de ses adversaires lors d'une phase de jeu de corps à corps très nerveux appelée corner.

Un match dure deux mi-temps de 45 minutes, plus les arrêts de jeu, pendant lesquels on continue à jouer, mais arrêté. Avec la pub, une pause au milieu et les arrêts de jeu vous avez largement le temps d'aller acheter quelques bières supplémentaires pour la troisième mi-temps qui peux être plus ou moins longue suivant le résultat des deux premières (plus les arrêts de jeu).

Au bord du terrain se placent un entraîneur par équipe (sauf pour l’arbitre). Sa tâche est d’aider ses joueurs en leur gueulant dessus. Souvent, il se laisse emporter par sa fougue et aide aussi l’arbitre, les joueurs adverses, dieu, la maman de l’arbitre. L’entraîneur est entouré de remplaçants, dont le rôle est de courir le long du terrain en survêtement pour faire diversion.

Plus loin au bord du terrain se placent les spectateurs, dont le rôle est de se plaindre de l’arbitrage, de l’adversaire qui triche et de la qualité du jeu, c’était mieux l'année passé.

On trouve aussi parmi eux les supporters, dont le rôle est de boire des bières, d'assurer le bon déroulement du spectacle pyrotechnique et de siffler leur hymne national.

Sur ce dernier point, les avis, essentiellement ministériels il faut le reconnaître, divergent.

Vous allez me dire : c'est normal, tout le monde n'est pas Marseillais, Dieu merci, et encore moins, Bonne Mère, Marseillaise.

Il faut reconnaître que c’est de la cruauté d’obliger tous ces gens, dont certains sont plutôt sympa, hein, à aimer cette chanson.

Déjà, elle a été écrite par un poisson. Du Nord qui plus est.

J’aime bien les poissons, je dis pas, cool, jamais un mot plus haut que l’autre, mais comme paroliers, ils valent pas une Dion ou un Obispo.

Parce que quand même, la Marseillaise, ça raconte l’histoire de gens qui s’énervent à cause d’une vache !

C’est une Marseillaise, elle a jamais vu de vaches de sa vie. Normal, dans les calanques il n'y a que des dauphins, alors quand elle entend mugir dans ses campagnes, elle monte sur ses grands chevaux, même si y en a pas plus que de vaches dans ses calanques, mais c’est pas ça qui va l’arrêter.

Elle est persuadée que les vaches vont venir dans ses bras égorger ses fils et ses compagnes. Alors bon, je sais pas si vous vous y connaissez en vaches, mais si vraiment elle voulait égorger vos compagnes, la Marguerite avec ses grands yeux, elle ne viendrait pas vous sauter dans les bras d’abord, elle est pas aussi bête.
Mais bon la Marseillaise ne l’entend pas de cette oreille, elle se dit qu’elle va se venger avec son bras. Et elle voudrait qu’un sang impur abreuve ses sillons.

On met des millions dans la lutte contre le dopage, et tout ça aux frais du contribuable, bien sûr !, et voilà que la première cagole venue veut égorger des vaches dopées à l’hormone de croissance juste parce qu’elle pense que ça va faire pousser l’anis plus vite, de qui se moque-t-on ?

Bon de toute manière tout ces supporters sont venus voir un match de foot, si ils étaient tous mélomanes ça se saurait et Mireille Mathieu qui est une vrai Marseillaise elle, n'aurait pas besoin d'aller au Japon pour trouver des spectateurs pour ses concerts.
Mais cessons les vacheries et revenons à nos moutons.

Beaucoup plus loin autour du terrain de foot, se placent les téléspectateurs, dont le rôle est de critiquer le commentateur de la télé la bouche pleine de pizza en buvant de la bière, pendant que leur épouse drague leur amour de jeunesse handballeur sur facebook.

Il existe des variantes, comme le bitch-soccer, qui se joue sur le sable avec des filles, le football américain, qui se joue avec des américains, et le baby-foot, qui se joue avec des gens en bois.

Les équipes de football les plus célèbres sont le Brésil, Liverpool, et pour cette année les Girondins de Bordeaux, va falloir vous y faire.

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