Nous avons suivi le même chemin migratoire, du Béarn vers Bordeaux, mais pas avec la même route, ni les mêmes aîles.
Elle raconte ses années de galère trash à Bdx, auxquelles elle semble avoir survécu grâce à son fidèle petit chien, le fameux Fabrice.
Avec son style direct, j'ai pris un émouvant upercut en la suivant tracer son chemin telle une chatte sauvage, et elle m'a mis complètement all-in en la découvrant parfois fragile comme un coeur de midinette.
Evidement, son histoire de marginale est aux antipodes des trucs que j'écris habituellement, et encore plus de ce que j'ai pû vivre. Mais la marge est ce qui permet aux pages d'un livre de tenir ensemble.
Il semble qu'elle ait aujourd'hui traversé la Garonne et continué sa voie vers le nord.
J'aimerai la rencontrer un jour, ou deux peut-être.
En attendant, je me tapis dans l'ombre de son talent et j'attends avec impatience la suite de son récit.
1 commentaire:
MIAAAAAAAAAAAAAAOUUUUWWWWWWWWWWW ! ! !
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