mercredi 8 avril 2009

Sang déconner

Ca y'est, je le savais déjà, mais on sait jamais, je suis toujours A +.
Et je n’ai pas le Sida, mais ça je ne le savais pas. 
Ce n’est pas trop mon genre faut dire.

Non, parce que pendant que vous lisez des articles débiles sur ce blog, ou que vous votez pour la Danette à la praline, moi je sauve des vies hein.
Bon, j'avoue : ça ne fait pas longtemps non plus. En fait, c'est le 3 avril prochain.

Il y a quelques temps, j'ai passé la quarantaine.
Même si ça ne se voit pas sur mon profil, j'ai entamé cette fameuse crise décennale que tous les hommes éprouvent, entre celle de la trentaine et celle de la cinquantaine. 



Remarquez, on a du bol, chez les femmes elle est annuelle, la crise décennale.

Bref, selon le magazine Elle qui connait si bien les hommes, à 40 ans, soit on prend une maîtresse, soit une moto, soit on change de métier, soit on ferme sa gueule car sinon y'a plus de place pour la pub et les fiches cuisines.
Je n'aurai jamais plus de maîtresse.
La dernière remonte à la classe de cm2, et depuis j'ai décroché.
J'ai passé une partie de mon adolescence en autodidacte, puis j'ai appris sur le tas. Si je puis dire. (Désolé Pat., Flo., Emanuelle, Marie, Isabelle, et re-Pat., c'est juste une expression, mais bon honnêtement si on additionne, ça fait beaucoup de kilos aussi).

Un mariage et un divorce plus tard, je ne suis plus apte juridiquement à avoir une maîtresse.

J'ai déjà une moto, depuis plus de 20 ans maintenant. Là non plus je n'ai pas gardé la même, mais tout de même.

Reste mon job. L'abandonner ? Mais même si je suis en crise, je ne tiens pas non plus à m'immerger complètement dedans.

Ayant terminé mon Elle, je tire la chasse d'eau, et là par une association d'idée fulgurante, je comprends alors que ce qui me manque vraiment c'est de faire le bien autour de moi. 


Réaliser un truc humanitaire, et non alimentaire, pour ceux qui n'auraient pas suivi mon raisonnement.

Et c'est ainsi que je me suis lancé égoïstement sur le chemin de l'altruisme. A petits pas.

Deux ans plus tard, je viens d'accepter de participer à ma première opération caritative.
C'est marqué sur le dépliant : " Mon sang pour les autres ".

Et comme c'est moins douloureux que de donner son rein ou que de devenir pompier, je n’ai pas hésité.

En fait mon boulot va surtout être de racoler des donneurs, pendant une après-midi entière, le 3 avril prochain donc, sur les allées Tourny.

Pour ceux qui ne connaissent pas, c'est l'endroit de Bordeaux où le sang est certainement le plus riche. Avec un peu de chance, je tomberai dans les pommes avec une fortunée espagnole hémophile, et l'on nous ranimera doucement dans l'atmosphère ouatée de la boutique Luis Vouitton du coin dé la roue.



Mais auparavant, je me devais moi aussi de donner un peu de mon précieux fluide de vie...Vu la moustache de l'infirmière, j'ai plutôt donné mon sang.

Dans le camion, j'ai tout d'abord répondu à un questionnaire avec des tas de questions. Déjà, ils sont logiques et j'aime ça.

En fait, ça ressemble un peu au Purity Test avec des questions genre si je me droguais ou si j'avais plusieurs partenaires sexuels... sauf qu’ils ne demandent pas si on a déjà mangé son vomi.

Ils devraient parce que moi je n’accepterais pas le sang d'un mec qui mange son vomi...Bref, je pense que j'ai du avoir un sacré bon score parce qu'on m'a autorisé à donner mon bon sang de bon soir et qu'on m'a même offert un beau stylo.Puis pour me remettre sur pied, on m'a filé des jus de fruits, des tartines, des croissants... Trop bien.

Et là, je viens de recevoir ma carte de fidélité, avec un tampon dessus. Un tampon encreur hein.

Je pense qu'au bout de 5 prises de sang, on a la sixième avec son poids en boudin offert ou un truc comme ça.



Et comme je vous disais, je suis A+ comme la majorité des gens de vous. J'ai donc moins de chance de mourir contrairement à l’AB-

Les hémophiles indiens qui sont AB-, eux ils sont bien dans la merde.Je me demande où se trouve mon demi litre de sang à l'heure actuelle...Peut-être dans les veines d'un enfant qui a perdu son bras en jouant avec un Rottweiler.



C'est tellement beau.

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La garde des sots
(samedi 6 décembre 2008 à 06:09, à propos de la grossesse de Mme RD)

C'est bien connu, l'avaleur n'attend pas le nombre des années.

Puisqu'il ne mâche pas ses mots, ce goulu impatient, l'enfant en bas âge peut donc se révéler très vite insupportable.

Rachida D. va bientôt perdre les eaux. 
Heureusement, elle garde des seaux. 
Cette future parturiente sait que les enfants ont le génie de la méchanceté et qu'il se bonifie parfois en vieillissant.
Sachant déjà qu'elle ne trouvera probablement pas de baby-Sitter assez inconsciente pour garder sa futur post-gothico-pré-ado, elle a proposé d'instituer dés 12 ans une garderie nationalisée pour les bambins turbulents. 
La voilà prévenue.

C'est vrai que tous les enfants ne partent pas avec les mêmes chances : de père braguette inconnu, de mère très connue qui aime la baguette, beur, ou demi-beur peu importe, ce n'est pas comme si vous aviez Bill Gates et Soeur Emmanuelle comme géniteurs. 
A mon avis, vu le caractère qu'il risque d'avoir cet enfant, elle ferait mieux d'abaisser l'âge à 2 ans, voir 2 mois, ou même 2 jours.
Et hop, le problème des crèches surpeuplées est réglé.
Malin.

Évidemment cela ne va pas faire plaisir à certains corps de métier, en majorité féminin je vous l'accorde. Mais quand même.
Une fois de plus on va me taxer de misogynie, mais là je n'y suis pour rien si la parité n'est pas respectée. 
Bref, attendez vous à voir défiler, tétines exacerbées au vent et bavoirs dégoulinant de revendications, les nounous en colères.

Afin d'éviter un conflit social qui ne manquera pas de dégénérer (personne n'a envie de voir des poussettes brûler dans la rue, ni les CRS tabasser Mamie Nova), je crois avoir trouvé la solution pour sauver le jeune.

Le mettre en pension à Cayenne.

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